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ALI BONGO ONDIMBA PRESIDENT

7 septembre 2009

PAUL BIYA FELICITE ALI BONGO ONDIMBA

PAUL BIYAAprès sa brillante élection à la tête du Gabon suite à la dernière élection présidentielle, Ali Bongo Ondimba a reçu des félicitations du chef de l’Etat Camerounais, S.E. M. Paul Biya dont voici la teneur :

« Monsieur le président et cher frère, au terme d’un scrutin âprement disputé, vous venez d’être porté à la présidence de la République gabonaise. La confiance dont vous êtes ainsi investi est assurément porteuse de nouveaux espoirs pour votre peuple, mais elle est aussi chargée de grands défis, ceux de la paix, du développement et du progrès auxquels aspirent particulièrement les peuples africains. Je veux espérer qu’avec le soutien de vos concitoyens, vous saurez les relever.

Aussi, en vous adressant mes vives félicitations, je forme à votre endroit, mes vœux les plus sincères de réussite dans l’accomplissement de vos nouvelles et hautes fonctions, pour le bonheur et la prospérité du peuple frère gabonais tout entier.

Veuillez agréer, Monsieur le président de la République élu, les assurances de ma très haute et fraternelle considération »

Il faut dire que le candidat du PDG, Ali Bongo Ondimba est venu largement en tête de ce scrutin avec 41,73% de suffrage, devant ses challengers immédiats, l’indépendant André Mba Obame, 25,88% et l’opposant radical Pierre Mamboundou, crédité de 25,22%.

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7 septembre 2009

Ali Bongo Ondimba reçoit les félicitations du Roi Mohamed VI du Maroc

LE ROI DU MAROCDans un message adressé au nouveau président à l’occasion de son élection à la Magistrature suprême de la République gabonaise, Sa Majesté le Roi Mohamed VI du Maroc « félicite » Ali Bongo Ondimba et lui souhaite « ses sincères vœux de plein succès dans son exaltante mission et la noble charge qui lui échoit en assurant la direction du peuple gabonais frère ».

Dans ce message, S.M. le Roi exprime au nouveau Président gabonais, ses félicitations les plus chaleureuses et ses sincères vœux de plein succès dans son exaltante mission et la noble charge qui lui échoit en assurant la direction du peuple gabonais frère.

« Votre accession à la présidence de la République reflète, de manière éclatante, la foi inébranlable du peuple gabonais frère en vos qualités humaines avérées, en votre sagesse affirmée et en vos capacités d’homme d’Etat expérimenté à même de réaliser les ambitions de son peuple qui aspire à davantage de progrès et de prospérité dans la stabilité et la quiétude », souligne le message.

Le Souverain a salué les relations d’amitié exceptionnelles et de coopération fructueuse qui unissent, depuis plusieurs décennies, les deux peuples et pays frères, ainsi que les multiples actes historiques et hautement symboliques qui ont scellé cette fraternité singulière.

S.M. le Roi Mohamed VI a réitéré, à cette occasion, sa ferme volonté d’œuvrer de concert avec le Président gabonais pour renforcer davantage ces excellentes relations et leur conférer une nouvelle dynamique à même d’en faire un exemple de coopération Sud-Sud forte et agissante, au bénéfice des deux peuples frères et dans l’intérêt bien compris du continent africain.

7 septembre 2009

« La venue d’une mission de l’Union Africaine ne se justifie pas », Paul Biyoghé Mba

M. Paul BIYOGHE MBA Premier Ministre de la République gabonaiseLe Gouvernement Gabonais vient de prendre connaissance du Communiqué ade Presse de la Commission de l’Union Africaine du 04 septembre 2009 relatif à la situation qui prévaut au Gabon après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009.

Le Gouvernement Gabonais tient à marquer toute son appréciation pour l’intérêt porté par la Commission de l’Union Africaine au Gabon.

Dans ce communiqué de presse, la Commission de l’Union Africaine envisage de dépêcher à nouveau Monsieur Moustapha Niasse à la tête d’une délégation en vue de continuer à apporter une contribution à l’aboutissement heureux de la transition ouverte, le 08 juin 2009.

Le Gouvernement gabonais tient à préciser que la situation dans la ville de Port-Gentil qui était en effet, préoccupante revient progressivement à la normale et le calme y règne désormais. Le couvre-feu décrété sera très prochainement levé.

Les Forces de sécurité poursuivent leur mission de prévention et de sécurité à Port-Gentil. Quant à Libreville, la situation s’est normalisée au lendemain de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle.

Par ailleurs, toutes les Institutions constitutionnelles fonctionnent normalement. L’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil Economique et Social ont ouvert respectivement leur session budgétaire depuis le mardi 1er septembre 2009.Les libertés individuelles et collectives de l’ensemble des populations sont garanties. La libre circulation des personnes et des biens est entièrement observée.

Eu égard à ce qui précède et en l’état actuel de la situation bien moins préoccupante qu’en 1994, la venue d’une telle mission ne se justifie pas. Aussi, il n’apparaît pas nécessaire de la part de la Commission de l’Union Africaine d’initier une mission dont la vocation concerne les pays-membres en crise.

7 septembre 2009

Le Colonel Kadhafi adresse ses chaleureuses et fraternelles félicitations au président Ali Bongo Ondimba

Le président KadhafiLe président de la République élu, Ali Bongo Ondimba, dont l’élection vient d’être confirmée ce vendredi par la Cour constitutionnelle, a eu un long entretien téléphonique avec le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, qui lui a adressé ses chaleureuses et fraternelles félicitations à la suite de son élection, le 30 août dernier.

Le Colonel Kadhafi, par ailleurs président de l’Union Africaine (UA), qui a célébré la semaine écoulée les quarante ans de la Grande Révolution Libyenne, a assuré non seulement à son homologue gabonais, le raffermissement des relations bilatérales, mais aussi, a sollicité l’appui d’Ali Bongo Ondimba dans le processus de l’intégration continentale à travers l’Union africaine.

Le président Kadhafi qui est très attaché au projet des Etats-Unis d’Afrique est l’un des premiers hauts dirigeants du continent à saluer l’élection du nouveau président de la République, tandis que des sources dignes de foi indiquent que le président Paul Biya du Cameroun aurait également adressé un message à Ali Bongo Ondimba.

Après la célébration des quarante ans de la Révolution et du règne de Mouammar Kadhafi, la Libye a également accueilli un sommet extraordinaire de l’UA auquel a pris part le vice-président de la République Gabonaise, Didjob Divungi Di Dinge, représentant le président de la République par intérim, madame Rose Francine Rogombé

7 septembre 2009

La Cour Constitutionnelle a validé la victoire d’Ali Bongo Ondimba

Marie-Madeleine Mborantsuo24 heures après la publication des résultats officiels du scrutin du 30 août dernier par le ministre de l’Intérieur qui déclarait vainqueur le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), la Cour Constitutionnelle par le biais de son président Marie-Madeleine Mborantsuo, valide cette élection, et donc la victoire du candidat PDG. Voici, in extenso la déclaration de la présidence de la Cour Constitutionnelle.

«La Cour proclame article 1er et sous réserve de contentieux dont la Cour Constitutionnelle serait saisie, les résultats du scrutin relatifs à l’élection du président de la République qui s’est déroulée le 30 août 2009 sur l’ensemble du territoire national y compris dans les missions consulaires et diplomatiques du Gabon à l’étranger sont les suivants :

Inscrits 807402, votants 357621, bulletins blancs ou nuls 17443, suffrages exprimés 340178 et taux de participation de 44,24%.

Ont obtenu : Ali Bongo Ondimba 141952 voix, soit 41,73 %; André Mba Obame 88028 voix; soit 25,88%; Pierre Mamboundou 85797 voix, soit 25,22%; Zachary Miboto 13418 voix, soit 3,94 %; Casimir Marie-Ange Oyé Mba 3118 soit 0,92%; Pierre Claver Maganga Moussavou 2576 voix, soit 0,76%; Bruno Ben Moubamba 963 voix, soit 0,28%; George Bruno Ngoussi 915 voix, soit 0,27%; Jules Aristide Bourdes Ogouliguende 695 voix, soit 0,20%; Albert Ondo Ossa 674 voix soit 0,20%; Luc Bengone Nsi 250 voix, soit 0,07%; Yvette Ngwevilo Rekangalt, 367 voix soit 0,11%; Bienvenu Mauro Nguema 293 voix, soit 0,09%; Jean-Guy Kombeny,152 voix, soit 0,04%; Victoire Lasseny Dubose née Issembet 304 voix,soit 0,09%; Bernard Oyama,106 voix, soit 0,03%; Marcel Robert Ntchoreret,248 voix, soit 0,07%; Ernest Tomo,308 voix, soit 0,09%.

Article 2

Est déclaré élu, le candidat Ali Bongo Ondimba du Parti démocratique gabonais avec 141952 voix soit 41,73 %.

Article 3

La présente décision sera notifiée au président de la République, au premier ministre, au président du Sénat, au président de l’Assemblée nationale, communiquée au ministre chargé de l’Intérieur, au Président de la Commission nationale et permanente (Cenap) et publiée au journal officiel de la République Gabonaise ou dans un journal d’annonces légales.

Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle en sa séance du 4 Septembre 2009».

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4 septembre 2009

Le Président élu Ali Bongo Ondimba rend visite aux Panthères à l’entraînement

equipe_gabonaiseLe président de la République élu, Ali Bongo Ondimba, après avoir été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 30 août 2009 par le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, a rendu visite aux Panthères du Gabon à l’entraînement.

Cette visite surprise du président de la République était en prélude au match décisif de samedi 5 septembre contre les Lions indomptables du Cameroun.

Le chef de l’Etat élu a ainsi tenu à concrétiser l’une de ses volonté annoncée depuis la campagne électorale: œuvrer à faire en sorte que la 5 septembre prochain, les Gabonais célèbrent une autres victoire en s’imposant face aux Camerounais à Libreville dans le cadre des éliminatoires combinés, CAN/Mondial 2010.

Lors de cette visite, ce jeudi, Ali Bongo Ondimba, le premier supporter des Panthères a réitéré que le Gabon co-organisera la Coupe d’Afrique 2012 avec la République sœur de Guinée Equatoriale.

Le samedi 5 septembre, le Gabon, leader du groupe A, affronte au stade omnisports de Libreville le Cameroun, dernier de la poule, après le Maroc et le Togo.

Cette rencontre, si elle est remportée par les Panthères du Gabon, ouvre une large voie vers le mondial 2010 en Afrique du Sud.

3 septembre 2009

Prmier discours du nouveau président de la République

04« Gabonaises,

Gabonais,

Mes chers compatriotes,

Le ministre de l’Intérieur vient d’annoncer les résultats de l’élection présidentielle qui lui ont été communiqués par

la Commission Electorale

Nationale Autonome et Permanente (CENAP).

Je suis vainqueur de cette importante consultation.

Grâce à vous, je suis donc élu Président de

la République Gabonaise

, le troisième Président, après le Père de

la Nation Léon

MBA et l’artisan de l’unité nationale, El Hadj Omar Bongo Ondimba.

En cet instant, j’ai pour ces deux illustres personnalités une pensée toute particulière.

Je mesure le poids et l’importance de la charge qui m’est confiée par la présente victoire.

Cette victoire est d’abord la vôtre, mes chères électrices, mes chers électeurs. C’est la victoire de votre engagement ferme et de votre mobilisation agissante. C’est la victoire de la démocratie gabonaise. En réalité, c’est la victoire du Gabon.

Je renouvelle donc humblement mes sincères remerciements et à tous ceux qui ont participé au bon déroulement de ce scrutin présidentiel et à ceux qui ont permis ma victoire à cette élection.

Je salue tous mes concurrents à ces présidentielles et les assure de tout mon respect et de toute ma sympathie. Ils ont contribué à renforcer de manière indéniable l’image de démocratie et de pays de responsable désormais reconnue au Gabon par

la Communauté

internationale.

Dans le même temps, j’adresse mes meilleures salutations à tous les électeurs dont je n’ai pu bénéficier de suffrages.

Je voudrais qu’ils soient profondément rassurés de ce que je n’en éprouve et n’en éprouverai aucun ressentiment à leur égard.

Le Gabon est un pays de liberté. Chacun doit toujours faire librement son choix.

Chers compatriotes,

Je voudrais que chacune et chacun  retiennent qu’en ce qui me concerne, je suis et je serai toujours le Président de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais.

Je suis et je serai au service de tous sans exclusive.

En effet, et comme je l’ai dit lors de la campagne électorale, mon objectif, en me portant candidat à la présidence de

la République

, est de permettre un développement accru et progressif de notre pays.

Je m’engage à faire en sorte que les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais changent sans cesse en mieux.

Je m’engage à ce que notre pays soit doté de plus en plus d’équipements et d’infrastructures collectifs adaptés aux besoins des Gabonais du 21ème siècle.

Je m’engage à mettre à niveau, progressivement, l’économie de notre pays, à assainir les finances publiques, à instaurer un climat de justice, de mérite et d’excellence.

C’est de cette manière que je voudrais, dans la continuité, apporter des changements nécessaires, positifs et constructifs.

Le Gabon notre pays, doit, plus que jamais, être ce pays de référence sur tous les plans, dans l’action, comme dans le discours.

C’est la voie que je trace dès ce jour, avec vous, pour le Gabon émergent que je souhaite et pour lequel je consacrerai toute mon énergie tout au long du mandat que vous venez de me confier.

Les orientations du Gabon doivent être compatibles avec les justes besoins exprimés par les Gabonaises et les Gabonais.

Ces orientations prendront en compte les normes, les pratiques, les recommandations et les décisions internationales en général, et en particulier celles des ensembles ou organismes dans lesquels le Gabon est pays membre.

De tout temps, la paix et la consolidation de l’unité nationale seront privilégiées.

La distribution de la richesse à tous est un impératif non négociable

Mes chers compatriotes,

Pendant ce mandat, je suis et ne serai que  votre partenaire.

Je vous invite à mettre en commun nos intelligences, nos forces, nos capacités pour que notre pays décolle et aille toujours plus haut vers le bonheur et la prospérité, dans la paix et la sécurité.

En travaillant et en agissant ensemble, nous pouvons assurément regarder l’avenir en confiance.

Que Dieu bénisse le Gabon,

Je vous remercie ».

3 septembre 2009

Ali Bongo Ondimba, président élu avec 41,73%

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Le champion du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba, à l’élection présidentielle anticipée du 30 août dernier a été déclaréce jeudi, en fin de matinée par le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, vainqueur du scrutin devant les 17 autres candidats, avec 41,73 % pour 141952 voix.

3 septembre 2009

Les 9 axes du Programme d'Action du Président de la République Ali Bongo Ondimba

AXE N°1 : CONSOLIDER L’ETAT DE DROIT

Pour marquer son attachement à un Etat où le droit et la légalité doivent conduire les affaires et la gestion de la cité, le candidat du Parti Démocratique gabonais envisage, dans son programme de société, de CONSOLIDER L’ETAT DE DROIT dont les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée et que chaque règle tire sa validité de sa conformité aux autres règles.

Feux les Présidents Léon MBA et Omar BONGO ONDIMBA, tout en s’appuyant sur les valeurs de base que sont la paix, l’unité et la cohésion de

la Nation Gabonaise

, ont su faire évoluer nos institutions avec les exigences de chaque époque. Notre époque nous oblige également à aller plus loin et à poursuivre l’ancrage de notre système institutionnel sur des institutions solides et une gouvernance incontestable.

Notre pays doit rester un Etat de droit. C’est la première condition pour consolider notre démocratie. Nous devons continuer à garantir et renforcer le pluralisme politique, la liberté d’opinion et d’expression, la liberté d’association et d’entreprise à travers les institutions républicaines existantes. Dans cette perspective, l’Opposition devrait avoir un statut en rapport avec les exigences de la démocratie. De même, l’Etat devrait continuer à soutenir le développement de la presse et encourager les initiatives de la société civile.

Par ailleurs, il faut rééquilibrer dans

la Constitution

les pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. A cet effet, il convient de repréciser les rôles et les missions des acteurs de chaque pouvoir, tout en veillant à renforcer les capacités du Parlement et de la justice pour leur permettre de jouer efficacement leurs rôles.

AXE 2 : FAIRE DE

LA DECENTRALISATION UNE

REALITE

Ali Bongo Ondimba, dans ce programme de société, veut doter les collectivités locales de pouvoirs réels qui permettent à toutes les régions du pays de se développer davantage avec plus d’autonomie. Dès lors, le candidat du PDG veut FAIRE DE

LA DECENTRALISATION UNE

REALITE.

L’étendue de notre territoire et la diversité ethnique de notre peuple doivent être considérées comme des facteurs de richesse et non comme des facteurs de division et de centralisation qui n’ont plus droit de cité. Certaines compétences exercées par l’Etat doivent être transférées progressivement au pouvoir local ainsi que les moyens y relatifs. La déconcentration et la décentralisation seront ainsi la règle plutôt que l’exception, l’Etat central devant justifier à chaque fois ses motivations lorsqu’il décide de conserver certaines fonctions par devers lui. Les services publics pourront ainsi être plus proches des citoyens et usagers et être en mesure de mieux les servir et de répondre plus rapidement à leurs besoins.

AXE N°3: REUSSIR

LA MORALISATION DE

LA VIE PUBLIQUE

ET ASSURER UNE MEILLEURE GOUVERNANCE DES AFFAIRES PUBLIQUES

Constant les dérives qui ont cours dans les administrations publiques, des lacunes que recèlent ces structures étatiques du fait des promotions fallacieuses et de l’ethnisme etc., Ali Bongo Ondimba compte faire de

LA MORALISATION DE

LA VIE PUBLIQUE

un de ses grands dossiers tout en assurant UNE MEILLEURE GOUVERNANCE DES AFFAIRES PUBLIQUES.

Il importe de restaurer la confiance entre

la Nation

et sa classe politique, entre l’Administration et les administrés. L’égalité de tous devant la loi, l’existence et l’action des structures d’inspection et de contrôle crédibles, la vigilance d’une presse libre et responsable doivent résolument ramener et maintenir les hommes politiques, l’administration, les cadres et acteurs du public, du para public et du privé dans le strict respect de l’éthique républicaine et de la bonne gouvernance.

La réforme de l’Administration publique sera engagée, pour en faire un moteur du développement. Les fonctionnaires bénéficieront de meilleures conditions de travail et d’une gestion plus dynamique de leur carrière, et seront de plus en plus gérés sur la base unique du mérite et de l’effort dans le travail.

La consultation, l’écoute et le dialogue social seront promus comme des valeurs cardinales, à tous les niveaux. Les organisations de

la Société

civile et les institutions traditionnelles seront légalement mieux reconnues et leurs capacités renforcées, de manière à ce qu’elles puissent contribuer activement à la conception, à l’exécution et au contrôle citoyen des politiques publiques.

S’agissant particulièrement des confessions religieuses, je m’engage à mettre en place un Conseil National des Communautés Religieuses qui devra être un cadre de concertation interreligieux susceptible de consolider nos valeurs morales et de garantir la participation de toutes les confessions en tant que partenaires du développement.

AXE N°4 : PRESERVER L’INTEGRITE TERRITORIALE ET CONSOLIDER LES RAPPORTS AVEC LES PAYS VOISINS ET AMIS

Comme son feu père Omar Bongo Ondimba, le candidat du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo Ondimba n’oublie pas que l’intégrité territoriale est un élément fondamental à l’existence d’une nation forte et prospère, de même que les rapports avec les pays amis sont des points nécessaires à une coopération gagnant-gagnant qu’il faut soutenir. A cet titre, Ali Bongo Ondimba souhaite PRESERVER L’INTEGRITE TERRITORIALE ET CONSOLIDER LES RAPPORTS AVEC LES PAYS VOISINS ET AMIS.

Les Forces de défense et de sécurité feront l’objet de toute notre attention. En tant que Ministre de

la Défense

, je sais combien leur rôle est décisif dans le maintien de la paix, de l’intégrité territoriale, de la sécurité et de la stabilité au Gabon, ainsi que dans la lutte contre la délinquance au quotidien.

Les priorités d’action concerneront la professionnalisation de l’armée et l’opérationnalité effective de toutes les composantes de nos forces.

Au demeurant, la défense du territoire national ainsi que celle de la souveraineté du peuple Gabonais est un impératif. Aucune partie du territoire national ne pourra et ne devra être cédée ou occupée sans l’avis du peuple souverain. La défense de l’intégrité de notre territoire requiert des efforts soutenus en matière de recrutement, notamment dans la gendarmerie et dans l’armée de terre.

Dans un monde où les pays sur tous les continents se regroupent dans des ensembles plus grands, un Gabon fort, ce sera aussi une Afrique centrale plus forte, et vice-versa.

C’est la raison pour laquelle, je poursuivrai, avec une intensité renouvelée, les chantiers de l’approfondissement de l’intégration régionale en Afrique, à commencer par

la Communauté Economique

et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui doit progressivement devenir une vraie Union économique et monétaire, dotée d’un marché unique et de politiques sectorielles communes dans tous les domaines économiques, et

la Communauté Economique

des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Au-delà, il nous faut maintenir le rang de moteur de l’intégration africaine que notre pays a toujours su occuper, dans le cadre de l’Union Africaine. Le Gabon continuera également d’être très actif dans la promotion du Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD) qui reste un important levier de développement de l’Afrique et de son intégration dans la dynamique de la mondialisation.

Sur la scène internationale, particulièrement en Afrique, le Gabon s’est imposé comme un acteur écouté et respecté, un militant actif de la paix et de la compréhension mutuelle entre les peuples. Notre pays a soutenu, à plusieurs reprises, les initiatives des Nations Unies et intégré dans son arsenal juridique interne la plupart des conventions internationales.

Je veillerai donc à consolider et à amplifier la place et le rôle du Gabon dans les organismes internationaux, notamment au sein du système des Nations Unies et des institutions financières internationales. Au niveau bilatéral, en même temps que nous consolidons les relations avec les partenaires traditionnels, il nous faudra consolider et diversifier notre coopération afin de mieux nous inspirer des expériences des pays émergents et en développement.

AXE N°5 : DIVERSIFIER LES SOURCES DE CROISSANCE ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Comme mentionné dès les moments de pré campagne, Ali Bongo Ondimba veut faire du Gabon un Dragon d’Afrique, c'est-à-dire un pays émergent qui fondera son économie sur d’autres sources que les matières premières. Il voudrait donc à l’issue de ce scrutin DIVERSIFIER LES SOURCES DE CROISSANCE ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE.

Le cinquième axe stratégique de mon projet de Société vise la transformation de notre économie pour faire du Gabon un pays émergent.

Notre économie reste en effet trop dépendante du pétrole et des autres matières premières. De plus, l’agriculture qui aurait dû générer des emplois contribue trop peu à la création de la richesse nationale et à la réduction de la pauvreté.

A cette fin, il est indispensable de démarrer sa mutation vers une économie à forte valeur ajoutée. En 2025, l’économie du Gabon ne doit plus reposer sur la simple exploitation des richesses de ses sols et sous-sols (pétrole, bois, manganèse, fer) mais sur trois piliers sectoriels forts que seront le Gabon industriel, le Gabon vert et le Gabon des services à valeur ajoutée.

Le pilier Gabon vert s’appuiera sur la valorisation du « pétrole vert » que constitue notre formidable écosystème (nos 22 millions d’hectares de forêt, nos terres agricoles, nos 800 kms de littoral maritime). Appartenant au bassin du Congo, deuxième poumon de la planète, le Gabon a consacré 11% de son territoire aux parcs nationaux en vue de participer à l’effort mondial de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Cet effort sera maintenu tout en tenant compte des impératifs de développement et d’industrialisation de notre pays.

L’économie verte s’annonce, en effet, comme un des vecteurs de l’économie mondiale du XXIème siècle et notre pays dispose des atouts pour y devenir un grand acteur. Pour cela, nous devons préserver notre forêt et nous assurer que sa contribution à la lutte mondiale contre le changement climatique est rémunérée à sa juste valeur. Nous devons transformer entièrement notre bois localement à travers un artisanat et une industrie dynamiques. Nous devons bâtir une agriculture, une pêche et une aquaculture modernes, garantissant notre sécurité alimentaire. Nous devons exploiter pleinement nos fortes potentialités dans l’écotourisme que nous confèrent nos immenses espaces forestiers.

Au demeurant, la préservation de ce précieux écosystème se fera dans un souci profond de respect de l’environnement, qui doit transparaître aussi bien dans l’intégration de la dimension environnementale dans chacun de nos projets, que dans les actes au quotidien de chaque Gabonais.

Le pilier Gabon industriel s’appuiera sur la valorisation locale de nos matières premières. Car, il est vrai qu’aucun pays ne peut se développer en exportant uniquement des matières premières. La dynamique entamée avec la production de ferro-manganèse va ainsi se consolider, grâce à la mise en exploitation de nouveaux gisements de manganèse, la construction de nouvelles bretelles de voies ferrées et l’exploitation du minerai de fer de Belinga. A long terme, le Gabon a vocation à devenir un pôle métallurgique, avec un tissu dynamique de PME exportant des produits à base de fer dans toute la sous région et au delà. De même, un pôle pétrochimique verra le jour, avec la valorisation des ressources en hydrocarbures et la production d’engrais azotés.

Le pilier Gabon pays de services à valeur ajoutée repose sur la valorisation de notre « pétrole gris » que sont nos ressources humaines. Le Gabon peut et doit se construire une position forte et devenir une référence régionale dans des domaines tels que les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de services liés à l’économie verte ou encore certains domaines spécialisés de l’enseignement supérieur ou de la santé. Les sources d’emplois et de richesses de demain seront dans ces nouveaux métiers, et nous devons commencer aujourd’hui à y préparer notre économie et notre jeunesse.

Solidement mis en place, ces trois piliers amélioreront de façon significative les revenus et les conditions de vie de tous les Gabonais.

AXE N°6 : METTRE EN PLACE LES INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Le candidat Ali Bongo Ondimba, au-delà de la diversification des sources de croissance et de développement durable aspire également à METTRE EN PLACE DES INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE.

Cette vision d’une économie gabonaise forte et diversifiée à l’horizon 2025 n’est pas un rêve. Par contre, sa concrétisation nécessite de bâtir, avec courage et détermination, les préalables requis durant le prochain mandat présidentiel. Il s’agira de doter le Gabon d’une infrastructure économique de base compétitive, en particulier dans trois domaines : les réseaux de transport, l’électricité et les télécommunications.

Notre infrastructure de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer, pistes de production) sera mise à niveau par la réhabilitation des infrastructures défectueuses et la construction de nouveaux tronçons critiques. L’ensemble du Gabon devra ainsi, à l’horizon 2016, être désenclavé, afin de permettre à notre pays de se positionner comme un « hub » régional de référence.

Notre production d’électricité sera triplée d’ici 2016 grâce à notre potentiel hydroélectrique et gazier, permettant ainsi d’assurer l’électricité à tous les citoyens et de réduire le coût de l’électricité.

Le développement accéléré de notre infrastructure de télécommunications concrétisera, en plus des autres infrastructures de base traditionnelles, le saut qualitatif que notre économie doit connaître d’ici à 2016, avec une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l’accès à Internet.

Ceci se fera notamment grâce à la mise en place d'une infrastructure haut débit en fibre optique sur l’ensemble du territoire, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salle multimédia (avec connexion à Internet, faisant de l'école le point d'accès communautaire dans les villages) et la mise en place d’une administration numérique, avec en particulier l’informatisation de l'état civil, de la carte d'identité, du passeport et des procédures administratives, permettant une amélioration majeure de la qualité du service administratif apporté aux citoyens.

Cette mise à niveau de notre infrastructure économique de base ne pourra se faire en gardant les approches et les instruments du passé. Du volontarisme et de l’innovation seront nécessaires. En particulier, un cadre juridique et réglementaire favorable aux partenariats publics privés sera rapidement mis en place pour favoriser une forte implication du secteur privé national et international dans tous les projets. Par ailleurs, une agence des grands travaux, disposant de toutes les compétences requises pour la mise en place rapide d’infrastructures complexes, sera opérationnelle dès les premiers mois de mon mandat.

AXE N°7: MIEUX GERER LES FINANCES PUBLIQUES

La gestion des finances publique étant un élément fondamental de la bonne gouvernance, le candidat du PDG à la présidentielle compte, une fois à la présidence, faire en sorte que les finances publiques soient mieux gérées.

Une meilleure gestion des ressources publiques sera engagée, à travers une réduction du train de vie de l’Etat, la généralisation des Cadres de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) et un meilleur choix des dépenses à travers le ciblage prioritaire des secteurs sociaux et des infrastructures.

De plus, la lutte contre la corruption et la concussion, ainsi que la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance seront désormais des valeurs cardinales dans le service public.

En ce qui concerne les entreprises publiques et parapubliques, un bilan de la privatisation sera fait. Les enseignements tirés nous permettront de corriger les manquements observés et de renégocier éventuellement les contrats dans le cadre d’un nouveau partenariat privé-public.

AXE N°8 : MIEUX RESPONSABILISER LES GABONAIS ET LES POUSSER A ETRE PLUS ENTREPRENANTS

Le mérite devant être récompensé, Ali Bongo Ondimba entend beaucoup plus que par le passé responsabiliser les Gabonais tout en les offrant des possibilités d’entreprendre des initiatives pouvant conduire à la création des richesses.

Il nous faut aussi favoriser l’émergence d’un Gabonais plus entreprenant, plus orienté vers le secteur privé et prêt à faire les sacrifices nécessaires. Aujourd’hui le don est malheureusement préféré au gain. Le cadeau est promu et préféré au résultat de l’effort. La facilité est recherchée, le travail dévalorisé. Plus que jamais, il importe de restaurer le goût de l’effort, du travail bien fait, du mérite, de la rigueur et du professionnalisme, pour gagner décemment sa vie et contribuer à l’émergence de son pays.

Au demeurant, nous ne pourrons réussir la diversification de notre tissu économique si le secteur privé, notamment national, ne prend pas toute sa place de moteur du développement, y compris dans l’aménagement des infrastructures. Pour cela, l’Etat doit accélérer les réformes sectorielles, renforcer les politiques d’appui aux entrepreneurs et leur faciliter les formalités et procédures administratives.

AXE N°9 : LUTTER CONTRE LES INEGALITES,

LA PAUVRETE ET

L’EXCLUSION

Les Gabonais ne ressentent pas encore assez au quotidien les fruits du développement économique de notre pays. Les infrastructures sociales restent très insuffisantes (hôpitaux, logement, etc.), près d’un quart de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté et les écarts de revenus demeurent importants. Ceux qui possèdent beaucoup côtoient ceux qui n’ont presque rien. Et, en dépit des moyens et des programmes que l’Etat a mis en place pour les rendre accessibles à l’ensemble des gabonais, les services sociaux de base demeurent une préoccupation majeure.

Dans ces conditions, certains compatriotes se sentent marginalisés. Ces disparités accentuent la fracture sociale, remettant en cause notre cohésion nationale. Parallèlement, on déplore une montée sensible du tribalisme dans la vie sociopolitique. Or, le tribalisme, manifestation régressive et facteur d’exclusion, est en partie une manipulation politicienne.

Il nous faut donc réduire les inégalités et promouvoir la solidarité nationale dont le fondement est notre « vouloir vivre collectif ». La nation a le devoir moral de venir en aide aux couches de la population les plus vulnérables. Pour cela, il sera nécessaire d’accroître et d’étendre le système d’allocations et d’aides sociales, les équipements collectifs, les internats, les écoles publiques, la santé publique, la couverture maladie, en particulier celle des plus démunis…

Il faut que le Gabonais moyen soit le premier bénéficiaire de la richesse nationale. Cette exigence de transformation sociale sera une des hautes priorités de mon mandat.

En effet, je souhaite placer l'Homme au cœur de l'action, à la fois en tant qu'acteur du développement et bénéficiaire de ce développement. J’invite donc solennellement mes concitoyens à un nouveau contrat social, qui nous permettra de réussir cette transformation d’ici 2016.

Les urgences sociales sont nombreuses et concernent aussi bien l’éducation, la protection sociale, l’égalité face à la maladie que l’accès à l’eau potable, à un logement décent et à l’assainissement, ainsi qu’à un emploi rémunéré et à des opportunités de revenus.

Dans le domaine de l’éducation, nous bénéficions d’une scolarisation au primaire presque universelle et d’une quasi parité entre les filles et les garçons. Toutefois, cette performance doit être relativisée, en raison de la faible efficacité interne du système éducatif gabonais qui se manifeste dans les taux de redoublement élevés et dans les faibles taux d’achèvement à tous les niveaux, du primaire au supérieur. Il s’y ajoute, l’inadéquation entre la formation et l’emploi.

A titre d’exemple, l’Etat gabonais consacre, en plus des efforts propres des parents, 40 milliards de francs CFA par an pour financer les allocations scolaires dans des filières de formation qui au final ne correspondent pas toujours aux besoins de notre économie et du marché de l’emploi. Nous ne pouvons plus nous permettre cela. La modernisation de notre infrastructure de formation et sa meilleure adéquation avec l’emploi seront un impératif pour le prochain mandat.

Nous poursuivrons la politique de gratuité scolaire et nous favoriserons un meilleur accès aux fournitures scolaires et un encadrement renforcé, en qualité et en quantité.

De nouvelles écoles supérieures et techniques seront créées, sur l’ensemble du territoire, et les contenus des formations seront repensés pour mieux préparer les élèves aux réalités du milieu du travail. Je compte organiser en 2010 des Etats généraux de l’éducation et de la formation, afin que tous les acteurs concernés redessinent ensemble les voies à suivre pour générer un système éducatif d’excellence dans notre pays.

Le développement du potentiel humain de notre pays suppose également qu’un appui conséquent soit accordé aux acteurs culturels, aux artistes et aux intellectuels, pour leur permettre d’exprimer pleinement leur art et leur savoir tout en assurant une protection de leurs droits en tant qu’auteurs.

Les industries culturelles seront donc encouragées à travers tout le pays et plusieurs infrastructures culturelles (musées, conservatoires, théâtres, bibliothèques) seront mises en place ou redynamisées, notamment le CICIBA afin de mieux valoriser notre patrimoine national et notre riche histoire. L’apprentissage des langues nationales sera encouragé.

Concernant la santé, il nous faut nous attaquer en priorité à la pandémie du sida qui touche encore plus de 7% de la population. Des mesures énergiques de prévention et de traitement seront mises en œuvre, de manière à inverser rapidement la tendance. J’en ferai une affaire personnelle.

Au-delà du VIH/Sida, notre intérêt portera sur l’ensemble du système de santé qui continue de se caractériser par de faibles indicateurs. Les efforts seront concentrés sur l’amélioration de l’accès aux soins de santé, sur la généralisation de la couverture vaccinale et l’assurance maladie, sur un meilleur approvisionnement en médicaments ainsi que sur une meilleure qualité des soins.

De manière spécifique, je m’engage à rendre gratuits les frais d’accouchement dans les structures de santé publique dès le premier jour de mon installation à

la Présidence

de

la République. La

protection sociale recevra d’importants moyens financiers, en ciblant en priorité les handicapés, les personnes âgées, les enfants, les indigents, les veuves, les orphelins, les filles mères, la femme rurale et les peuples autochtones.

La pension des retraités sera revalorisée et une couverture sanitaire gratuite leur sera garantie dans les centres de santé de l’Etat. Leur mobilisation dans des activités d’intérêt public sera également promue.

La dimension genre sera prise en compte dans toutes les politiques publiques. Les femmes bénéficieront ainsi de plus de pouvoir politique. Leurs capacités économiques seront également renforcées, notamment par la facilité de l’accès au crédit et à la formation. Les droits des veuves et des orphelins seront protégés notamment en ce qui concerne la succession.

Nous veillerons également, à l’horizon 2016, à rendre universel, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, partout sur le territoire national. Il s’agit là d’un droit fondamental de tout citoyen gabonais. L’habitat social sera fortement relancé, à travers la mise en œuvre d’un programme de construction de villas et d’aménagement de parcelles, de façon à permettre à tout citoyen de pouvoir disposer d’un logement digne. Les quartiers insalubres des centres urbains notamment ceux de Libreville doivent être réhabilités et modernisés.

L’emploi sera soutenu, grâce à la mise en place de lignes de crédit et à l’encadrement des promoteurs de projets productifs. Les jeunes doivent être les grands bénéficiaires. Des opportunités de stage leur seront offertes, en encourageant la signature de conventions Etat-Patronat et en valorisant l’apprentissage dans les ateliers d’artisans.

Afin de mieux cerner les besoins et attentes de

la Jeunesse

, je compte tenir en 2010 un Forum national de

la Jeunesse

pendant lequel toutes les questions relatives à la jeunesse, y compris les sports et les loisirs, seront abordées, un plan d’actions identifié et mis en œuvre avec diligence.

Concernant le sport en particulier, nous devons en faire un facteur privilégié de l’épanouissement de notre jeunesse. Nos établissements primaires, secondaires et supérieurs doivent devenir des pépinières de champions. Outre les moyens que l’Etat mettra en place, nous nous engageons à encourager le mécénat. De même, les Artistes bénéficieront de l’attention des pouvoirs publics, notamment par la création d’un conservatoire, des centres culturels dans chaque province et par la protection effective des droits d’auteur.

Ces neuf axes stratégiques vont être détaillés et renforcés dans le cadre des visites de proximité que je compte vous rendre. Pour chaque axe retenu, j’indiquerai, de manière précise, les mesures d’urgence qui seront prises dès mon entrée en fonction.

Le Premier ministre, que je vais nommer une fois élu, détaillera encore plus, dans sa Déclaration de Politique générale, les actions envisagées dans chaque secteur, en relation avec les ministres. Nous pourrons ainsi disposer d’un agenda gouvernemental chiffré et daté.

Je souhaite en effet gouverner dans une option de gestion axée sur l’obligation des résultats. Nous y parviendrons en plaçant l’homme au cœur de l’action et en adoptant des méthodes de travail simples, pragmatiques et performantes.

Le programme que je vous propose sera constamment suivi, pour veiller à sa bonne mise en œuvre. Une évaluation systématique des performances atteintes sera effectuée, afin d’apporter si besoin, les correctifs nécessaires.

Tel est le projet de Société pour lequel je sollicite votre adhésion totale, afin que nous puissions agir ensemble pour construire notre AVENIR EN CONFIANCE.

Nous espérons que les résultats seront immédiats, visibles, palpables et concrets, grâce à notre détermination et avec l’aide de Dieu tout puissant.

3 septembre 2009

« Le verdict des urnes se dévoilera dans toute sa vérité »

Les sites Web des différents candidats à la présidentielle du 30 août s’activent dans l’attente de la proclamation des résultats  ce mercredi.

Le site Ali’ 9,  qui a choisi entre autres de commenter  le débat diffusé ce soir sur  la chaîne de télévision  France 24   concernant  le  Gabon, commence par  observer que «  notre pays, dit-on, retient son souffle au moment où le verdict officiel des urnes se dévoilera dans toute sa vérité. Etrange paradoxe dans un exercice où les acteurs de l’opposition supposés représenter une partie de l’élite nationale et aspirant à présider aux destinées du pays devraient donner l’exemple en acceptant d’avoir joué et d’avoir perdu ».

Quant au débat de France 24, le site constate que « les prétendus vainqueurs des élections ont étalé leurs contradictions et mensonges sur un plateau avec deux journaleux opposants d’Ali9 sans droit de vote ».

« Là où l’un revendique un peu plus de 40% et place son acolyte à sa juste troisième place l’autre, dernier et renégat notoire fait dans la surenchère s’arrogeant ni moins que 45% et des poussières », ironise –t-il.

« SPECULATIONS TROP FACILES »

Autre observation : « L’un place le vrai vainqueur Ali Bongo Ondimba à 28% en seconde position, l’autre spécialiste du poker menteur en 3ème position. Un cas freudien et psychiatrique de substitution complexe, admiration–rejet.  « Qui croire entre ces deux larrons en foire d’empoigne ? », s’amuse   le site.

« Heureusement que le très professionnel Alain Foka est là pour rappeler un principe éthique et journalistique de base: les faits au lieu des spéculations trop faciles de ces donneurs de leçons qui s’excitent à distance dans le confort des studios parisiens », rassure les partisans d’Ali Bongo Ondimba.

« L’analogie avec le  Rwanda ?  Outrancière Halte là ! S’écrit Vincent Fougueux Hugueux dans un rare moment de lucidité, lui l’amer et aigri d’août 2009 », relèvent-ils avant d’enchaîner par cette autre préoccupation : « Des minoritaires peuvent-ils intimider une majorité ? »

« A en croire Sedik Abba l’inculte devin qui s’épanche et se répand sur la vérité des urnes, Ali Bongo Ondimba, il y a un an savait comme Mme Soleil qu’un scrutin aurait  lieu donc que son père ne serait plus de ce monde, bref que l’histoire s’accélérerait et justifie ainsi des nominations à des postes-clés dans l’armée. Quelle honte pour un représentant d’une agence panafricaine  sans retenue et tapi dans le camp de ceux qui de loin prédisent des scénarii catastrophes et exacerbent les antagonismes! », Lancent-ils.

Et le site Ali ‘9 de conclure : « Messieurs les battus accordez au moins vos violons à moins d’être chacun accroché à vos propres PV fabriqués et préfabriqués ! La vérité des urnes sera dite ce soir et basta pour vos rêves et ambitions démesurées ! ».

Depuis le début de la  soirée, les membres  de

la Commission Electorale

Nationale et Permanente et les représentants des 17 candidats à l’élection  présidentielle de fin août confrontent les procès- verbaux (PV) de plus de 2800 bureaux de vote avant la proclamation par le ministre de l’Intérieur des résultats du scrutin.

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ALI BONGO ONDIMBA PRESIDENT
  • Les Pas de Ali BONGO ONDIMBA, le Porte étendard du Parti Démocratique Gabonais (PDG), investit haut la main, par ses pairs, le 19 juillet dernier comme candidat à la présidentielle du 30 août 2009, à l'issue du Congrès extraordinaire, seront suivi ici.
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